La politique d'incorporation permet de définir les règles qui permettront à l'utilisateur d'utiliser et de distribuer, de façon intégrée ou non, la fonte avec des documents créés. Cette politique est très importante à comprendre et à définir pour des usages dans lesquels les documents doivent être convertis en PDF et qui devront s'afficher conformément à vos souhaits chez tous les lecteurs potentiels quelque soit les fontes installées sur leurs ordinateurs.
Cette politique est une mise en confrontation des droits du créateur de la fonte et des droits ou des besoins de son utilisateur, lorsque les deux ne sont pas la même personne. Il s'agit en particulier :
Pour évaluer au mieux la politique à adopter, il faut faire le distinguo entre l'incorporation (embedding), la référence (linking) et la distribution conjointe (bundle).
Autoriser l'incorporation puis la référence puis la distribution conjointe participe d'une politique éditoriale visant à accorder de plus en plus de liberté à l'utilisateur. Cette évolution suit également l'évolution de la typographie numérique et répond à de nouveaux enjeux et de nouveaux contextes, ponctués par l'irruption des technologies évoquées ci-avant.
Notons que les logiciels de mise en page de qualité comme Scribus permettent aussi la vectorisation des polices, ce qui ne laisse aucune possibilité de récupération et fiabilise l’aspect du document.Il faut souligner que l'OFL prend explicitement en compte ces besoins et clarifie les zones d'ombres dans ce domaine. A l'inverse des autres modèles juridiques, les fontes sous OFL peuvent être incorporées (embedding) sans impact inattendu et distribuées conjointement (bundle). Contrairement à d'autres licences libres qui peuvent parfois être utilisées, le contenu créé à partir de la fonte n'est pas influencé par les droits de la fonte à l'insu de l'utilisateur.
Le standard Opentype prévoit une série de scénarios d'usage que l'auteur peut indiquer pour sa création : fstype*.
Dans certaines plateformes ou dans certains environnements logiciels (comme Internet Explorer, l'exportation PDF dans LibreOffice, ainsi que dans XeLaTeX), si une restriction à ce niveau est indiquée, l'impression et la création de PDF ou l'affichage de la fonte sera influencée par cette spécification. Une telle restriction sera éventuellement notifiée à l'utilisateur.
Pour mettre en cohérence ces propriétés avec la politique d'incorporation du fondeur, il convient que ce dernier modifie ces informations dans le fichier de fonte lui-même.
Dans le logiciel FontForge, la marche à suivre est la suivante. Tout d'abord allez dans Elément > Infos Fonte. Ensuite dans [OS/2], allez à l'onglet [Misc.] (ou Divers), et changez dans le menu déroulant, la propriété [Embeddable] comme suit :
Des sous-options sous le menu permettent de préciser si l'on souhaite autoriser ces usages avec ou sans restriction du jeu de caractères, sous forme bitmap ou vectorielle. On peut admettre qu'à l'heure actuelle, les utilisations bitmap se font rares étant donné leur faible qualité. En revanche il n'est pas rare d'avoir besoin de limiter le poids des documents produits et de nombreux logiciels n'incorporent alors que les glyphes nécessaires au bon affichage du document. Activer l'option [Pas de fonte partielle] empêchera l'utilisateur d'avoir recours à cette possibilité de segmentation.
Comme évoqué précédemment, ces options sont cumulatives ; qui peut le plus peut le moins, ainsi la propriété [Document éditable] inclut la propriété [Document imprimable] et la propriété [Fonte Installable] inclut les deux autres.
Ainsi dans toute fonte libre, la propriété [Fonte Installable] devrait être activée.
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