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Le Permanagement

Introduction

Comment traduire les 12 principes permacoles en langage de l'entreprise ?Comment le PM aide à définir une éthique ?

Pourquoi faire du PM alors qu'il existe déjà le modèle des entreprises à impact / à mission et autres ?



  1. INTRODUCTION - Mise en contexte du projet

***Préambule = accroche Maison du Grand-Père, et si vous faisiez pareil dans votre entreprise/organisation ?

***Préambule 2 = Avertissement : Ce livre est une aventure humaine de 50 personnes :

Ce livre n’a pas vocation à exposer une solution unique aux difficultés ringardes des organisations classiques/pyramidales.

Ce livre n’a pas vocation à vous donner la recette miracle de la mise en place d’un système managérial labellisé que vous pourrez mettre sur vos supports de comm’.

Ce livre est la corbeille des fruits d’un travail intergénérationnel et interdisciplinaire. 

Ce livre a été écrit par 50 femmes et hommes, entrepreneuse, chercheur, étudiantes, rescapées de burnout, professeur, citoyenne, répartis en 4 groupes connectés en visio : Toulon, Nantes, Paris, Distanciel, Barcelona.

Ce livre propose d’amplifier les idées et les propositions qui émergent pour transformer les habitudes managériales vétustes.

=> non modèle !!

 

Inspiré de la permaculture, le permanagement propose de bousculer les axiomes du management : 

  • Remplacer la Guerre Economique par la Paix Economique

  • ...



***IKIGAI-Permanagement

 

  1. ETHIQUE - Introduction de concept - Mots clés

***Energie

***Revenir au vivant

***Piliers de la perma (productivité, un élément plusieurs fonctions, une fonction clé toujours remplie par au moins 2 éléments...)

***Posture, relation d’ouverture sensible à l’autre

***Relation Homme-Nature, Entreprise-Nature

***Et si la norme devenait l’exception ? Et si le permanagement devenait la norme ?

 

Préambule

 

C’est l’histoire de la maison du grand-père…

d’une maison de famille à une maison ouverte d’arts et de cultures

Un permaculteur est venu nous aider, il nous a questionnés sur la vision, le rêve partagé…

Nous sommes en train de passer d’un projet fermé, replié, restreint à un projet ouvert, reliant...

Histoire d’une maison secondaire familiale (modèle très classique) qu’on veut transformer en lieu d’accueil ouvert - commun - permacole (process Rêve-Envies-Zonage-Design...). // Et si on transformait nos entreprises classiques vers des formes permacoles (Rêve, Productivité, Bien-Etre, Diversité...)

 

En 2017, j’ai hérité d’une grande maison de campagne à Seurre. 

Une maison secondaire bourgeoise comme il en existe des milliers en France.

Elle appartenait à mon grand-père depuis les années 50. 

Imaginez cette vaste maison de ville et son parc arboré d’1ha inoccupés 300 jours par an. 

Deux rues plus loin, les élèves de l’école primaire jouent dans une cour de 200m² de bitume, avec 1 seul arbre.



C’est un

 

Préambule 2 :

 

Et si le permanagement était une piste pour penser cette réinvention des modalités d’action dans les organisations ?

 

“Penser le changement et non changer le pansement...”

 

Une posture, une relation d’ouverture sensible à l’Autre

D’où je pars ?

“Je sens donc je suis” plutôt que “je pense donc je suis” - Stephen Porges, avec la théorie polyvagale démontre que l’être humain ressent en permanence ses changements d’état intérieur à travers l’activité de son nerf vague, ce qui se traduit par des représentations cognitives. Un équilibre essaye de se maintenir à travers le fonctionnement des nerfs vagues qui jouent le rôle de frein et d’accélérateur. Ceci permet de savoir que l’on se sent en sécurité, prêt à se relier à l’autre, prêt à fuir ou à combattre. 

 

Lors d’une balade en forêt, le système nerveux se calme et active bénéfiquement le réseau psycho-neuro-immuno-endocrinien. Le système nerveux sympathique augmente la tension artérielle et la fréquence cardiaque et le système nerveux parasympathique les diminue. https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SPUB_190_0135

 

La relation de l’Homme avec la Nature est actuellement en situation de trauma et d’incertitude pour les années qui viennent. Reconnaître cela permet de s’ouvrir à d’autres possibilités, comme le dit Boris Cyrulnik à travers sa définition de la résilience qui est un “processus qui permet de reprendre un type de développement malgré un traumatisme et dans des circonstances adverses»



Introspection

Revenir au vivant, ma nature vivante

L’être vivant que je suis

Je suis partie intrinsèque d’un ensemble lui-même vivant.

Nous nous relions plutôt que nous nous enfermons 

Et si se relier était le fil rouge ? Et si les différences entre nous permettaient de donner des réponses différentes au PM ?

 

Ma conviction est partagée par d’autres

Qu’est-ce qui fait que 50 personnes se sont retrouvées durant des mois, venant de la France entière, pour composer ce que pourrait être le PM ?

Et si le PM était simplement une interprétation du vivant, toujours différente, propre à chacun, donnant à voir des relations possibles ?

 

Et si la norme devenait l’exception ?

Plutôt qu’un modèle, une nouvelle pensée de l’Action par la diversitaire

Et si la diversité des situations nous invitaient à produire des interprétations de ce que pourraient être demain l’Organisation? Et si les organisations sont variées, leurs contextes différents, leurs situations géographiques hétérogènes, ne faut-il pas des réponses hétérogènes ?

 

Mon choix peut se relier demain à celui de l’autre

Nous ne sommes pas grand-chose.

Mais ces petits cailloux dans l’océan des incertitudes sont autant d’émergences d’autres façon d’imaginer les organisations.

Ainsi, comme les mouvements de pensée des Colibris, des économies symbiotique, circulaire, de la fonctionnalité … sont autant de petits cailloux blancs pour éclairer le chemin d’un avenir qui sera demain la nouvelle normalité...

 

Les 3 piliers de PC, une éthique pour agir avec le PM

En PC, il existe 3 piliers que sont prendre soin de l’Homme, prendre soin de la Vie, et le Partage équitable des ressources et produits du travail.

Elle parle de bien-être, qui résonne avec les idées de performance globale, de gestion harmonieuse des ressources, avec celle de rentabilité, ou encore d’agir plutôt que penser, qui parle avec le principe de productivité.

 

Il n’y a pas de recette unique du permanagement, il s’agit avant tout d’humain et de convictions, de temporalités, de signaux faibles.

Le PM contribue à bâtir un écosystème équilibré, productif pour tous, économe en ressources.

 

Le PM, c’est aller pas à pas…

Cela passe par de grandes et de petites actions.

 

C’est à la fois se projeter dans une alternative à ce qui existe, dans un souci d’explorer les pistes pour dépasser la guerre économique permanente.

 

C’est aussi plus simplement vouloir initier des actions sans pour autant chercher à reproduire un modèle. C’est également se poser la question de l’innovation utile et qui doit émerger de façon souhaitable.

 

Le Permanagement, 

 

“C’est comme la posture de l’animal le Paresseux, il faut faire un maximum avec, un 

minimum contre”

 

Chemin-démarche vs. cadre-label

Le PM comme proposition d’un chemin à parcourir, d’une vision,d’un état d’esprit et d’une philosophie d’action, qui permet de construire pas à pas, jour après jour, 

 

Le chemin est propre à chacun et la liberté guide vos choix

 

Retrouver un équilibre des urgences et des relations à bâtir pour demain entre la planète, le vivant, la “nature” et l’Homme. Les deux réponses se feront par une question commune.

 

C’est une recherche, toujours imparfaite et évolutive, d’harmonie. On casse les codes, on sort des normes. C’est la recherche de l’utilité, de l’harmonie sociale qui génère du bonheur au travail…

 

Les marges sont des espaces d’émergences. Ces espaces sont le reflet de la PC. On y trouve des acteurs engagés, portés par une conviction, cherchant à transformer ce qui les entourent, agissant au quotidien avec passion. Relier et faire coopérer ces initiatives est sans doute une clé du PM.

 

Et si nous étions le nouveau centre, les organisations conventionnelles les marginaux ?



En quoi les 12 principes directeurs peuvent-ils nous aider ?



1.1.2  Définition

On dit que la permaculture est faite pour les paresseux. Vrai ou faux ?

La nature est une source d'inspiration intarissable. On peut parler de biomimétisme, soit l'idée de s'inspirer du vivant, source de recherche & développement éprouvée depuis des milliards d'années pour innover. La nature présente des modèles de développement les plus optimaux possibles .
Les plantes, par exemple, par le biais de la photosynthèse collectent l'énergie du soleil pour se développer et sont ainsi à la base de la chaîne alimentaire.
Les paresseux, eux, se nourrissent de plantes leur permettant une digestion lente pour n'avoir besoin de descendre de leur arbre qu'une fois par semaine, devenant ainsi une proie facile pour leurs prédateurs...
De nombreux autres exemples existent puisque la nature est basée sur ce principe d'efficience énergétique. Comment alors résoudre une problématique et se développer en consommant le moins d'énergie possible ?

Le cerveau humain ne déroge pas à cette règle. Par nature, nous cherchons à optimiser nos déplacements,  nos efforts , à nous faciliter la tâche dans le but de s'économiser.  Ce fonctionnement naturel peut se rapprocher du second principe permacole "Collecter et stocker l'énergie". S'économiser et prendre soin de soi est-ce une forme de paresse ?

Le permaculteur.trice va observer et désigner son terrain pour comprendre les vents, les sols, les plantes,...l'efficience entre les espèces. Citons par exemple la symbiose mycorhizienne où les plantes apportent aux champignons les éléments produits de la photosynthèse, qui, en échange, fournissent l'eau, le phosphore, l'azote,... nutriments nécessaires au développement de la plante. Cette observation des interactions et des complémentarités, mais aussi des éléments (air, sols,...)...permet de connaître les forces et les faiblesses du terrain.  Cette connaissance des unes et des autres permettra, avec une bonne utilisation, d'atteindre un fonctionnement optimal.
Grâce à cet équilibre trouvé, résultat d'un apprentissage recherche-action, le terrain deviendra autonome et offrira  du temps libre au permaculteur.
On constate ainsi, qu'un système efficient est libérateur de temps pour l'humain.

Ce temps libéré offre ainsi un nouvel espace pour :
         - fomenter des rébellions par exemple ! Au début du XIXème siècle, l'Etat a souhaité décourager la culture de la châtaigne car celle-ci était un fruit de la forêt. Elle poussait seule, sans efforts de culture ni attention particulière. Elle était donc associée à la paresse, puisqu'elle permettait de nourrir des populations avec abondance sans travail de leurs parts, leur laissant ainsi du temps libre pour, à l'époque, fomenter des rébellions.
        - réfléchir, prendre du recul, voir solutionner des problèmes. En entreprise, on va parler de vagabondage mental ou de mind-wandering favorisant l'incubation créative.
    - se concentrer sur de nouvelles activités ou tâches, se diversifier, les premières étant maintenant autonomes.

Alors, peut-on encore traiter le permaculteur de paresseux parce qu'il s'inspire des méthodes du vivant pour économiser l'énergie, celle du système et la sienne ? Est-ce être paresseux ou ingénieux que d'optimiser pour se libérer du temps ou pour mener d'autres activités ?

Cette approche peut-être intéressante pour un.e dirigeant.e. qui, une fois l'organisation de son entreprise optimisée grâce à l'intégration de la permaculture appliquée aura enfin du temps pour lui ou pour élaborer une nouvelle stratégie. Il pourra enfin prendre de la hauteur tout en offrant un fonctionnement optimal à son entreprise.

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