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Performance audiovisuelle et pratique du VJing

Caméras

Une autre source communément utilisée est la capture d'images provenant de caméras en temps réel. Depuis le début des années 1990, les ordinateurs comportent des ports (on peut citer l'USB, le Firewire aussi connu sous le nom d'iLink), permettant de connecter des webcams, des caméscopes numériques grand public, ou des caméras pros et semi-pro DV. De nombreuses cartes d'acquisition, internes ou externes, permettent également de capturer de la vidéo analogique et digitale.

Matériel libre

Le projet le plus notable est celui de la caméra Elphel, dont le matériel comme le logiciel sont libres. Il existe toute une gamme d'options (montures C/CS, GPS, ports IDE & SATA, port Gigabit Ethernet, RS232, POE, prise de vue stéréoscopique, prise de vue 360°) que vous pouvez consulter sur http://www.elphel.com. Il s'agit cependant d'un modèle particulièrement onéreux destiné à des productions solides. Les hackers se tourneront plutôt vers la leanxcam , beaucoup plus abordable.

http://www.scs-vision.ch/en/leanxcam/index.html.

Webcams et autres caméras USB

Les plus répandues et les moins chères des caméras sont bien évidemment les webcams, elles sont aujourd'hui intégrées à la majorité des ordinateurs portables. Elles ne disposent pas de mémoire interne et ne fonctionnent donc que de pair avec un ordinateur. Elles sont le plus souvent dotées d'un petit trépied intégré qui permet donc de les orienter comme désiré. Conçues avant tout pour la vidéo-conférence, elles ne sont généralement équipées que d'une lentille fixe grand angle, avantageuse une fois la mise au point réglée à l'infini, et demandant une faible quantité de lumière. Leur capteur est le plus souvent de type CMOS.

Les fabricants de webcams fournissent pour la plupart des drivers Windows sur tous leurs modèles et certains proposent aussi des drivers Mac OSX. S'il ne le font pas MACAM, un driver générique, permet d'activer un grand nombre de celle disponible pour Windows. Sur GNU/Linux, ce sera au cas par cas, selon la caméra et la distribution de l'OS. Le driver libre UVC supporte cependant un nombre toujours croissant de modèles.

De gauche à droite: une webcam Logitech STX Communicate, une webcam Logitech C910 pouvant atteindre la résolution HD 1080p, et une Aiptek VGA+, la dernière non supportée sous Linux.

Notons aussi la possibilité d'utiliser des caméras dédiées à des consoles de jeu vidéo, la PS3-Eye, appréciée pour sa hackabilité et son framerate de 60 fps, particulièrement utile pour la construction d'une reacTABLE et la Kinect, permettant de filmer en 3D par le biais d'un système infrarouge. Des drivers sont disponibles sur les trois plate-formes précitées pour ces deux derniers modèles.

Caméras DV

Apple est parvenu à imposer le port Firewire au début des années 90, qui a ensuite évolué en la norme IEEE1394. Ce port, qui était à l'époque supérieur aux autres connections du fait de son débit, de 400 puis 800 Mb/s, et la possibilité de branchement à chaud, est aujourd’hui en voie de disparaître, suite à l'arrivée de l'USB 3.0 et à la décision d'Apple de ne plus en équiper ses portables. Cependant, nombre de caméras miniDV et DV très fiables sont toujours utilisées. Elles ont généralement l'avantage sur les webcams d'avoir un bloc optique de bien meilleure qualité, comprenant le plus souvent un zoom motorisé et une bague de mise au point manuelle. Des modèles tels que la Sony Z1 HDV se sont très vite imposés du fait de la possibilité d'une plus haute résolution, de débrayer de nombreuses fonctionnalités, d'adapter de nombreux objectifs, des micros symétriques, une télécommande, toutes choses dont sont dépourvues les webcams. Il ne s'agit évidemment pas de la même gamme de prix. Les capteurs adoptés sur ce type de caméras sont le plus souvent de type CCD ou tri-CCD, qui manquent souvent de sensibilité dans les basses lumières, mais ont un rendu colorimétrique bien plus fidèle. Ces caméras sont aujourd'hui supplantées par les modèles AVCHD équipés de mémoire de masse, bien plus économiques car ne comportant pas de pièces mécaniques, ni de fragiles têtes de lecture comparés au cassettes DV et miniDV vites onéreuses et à la capacité d'enregistrement limité à 60mn.

Cartes d'acquisition

Tous les modèles d'ordinateur ne comportent pas de ports d'acquisition vidéo. Plus récemment, les nouvelles gammes de caméscopiques numériques d'entrée de gamme ne sont plus équipées de sortie Firewire, mais d'un port USB permettant uniquement de copier des fichiers depuis la mémoire interne, ou alors d'une sortie HDMI. On peut cependant contourner ce problème en équipant les machines de bureau d'une carte d'acquisition, au format PCI, PCMCI ou ExpressCard pour les portables. Certaines cartes externes USB sont d'usage universel comme le modèle Intensity Shuttle du constructeur Black Magic, qui permet indifféremment de capturer au format HDMI ou composante. L'intérêt de ces cartes réside également dans l'absence de perte lors de la capture de signaux numériques, sans devoir batailler lors du montage avec le format toujours plus répandu AVCHD.

À gauche, une caméra HD de marque Sony enregistrant sur carte mémoire au catastrophique format AVCHD, un câble mini-HDMI-HDMI, et une carte d'acquisition HDMI BlackMagic Design. Il s'agit du modèle pour Mac, reconnaissable au câble propriétaire Thunderbolt.

Il existe malheureusement très peu de matériel libre dans le domaine de la vidéo. Les modèles les plus populaires de carte d'acquisition analogique sous GNU/Linux sont ceux équipés d'une puce de la famille bttv (cf http://linuxtv.org) dont les pilotes sont intégrés nativement depuis la version 2.6 du noyau. Les personnes travaillant avec un OS libre ont souvent intérêt à se renseigner au préalalable de toute acquisition de matériel sur la disponibilité ou pas de pilotes. Une ressource de choix est le site http://hardware4linux.info/.

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